Billets qui ont 'Dupont-Aignan, Nicolas' comme nom propre.

Les antivax: crétins ou négationistes? ou les deux?

Je découvre avec stupéfaction que les antivax comparent leur sort à celui des juifs sous le nazisme.
Je n'ai pas de mots.

Portail d'Auschwitz avec «le travail vous rendra libre
source: Sarah Benichou.


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Avant d'exposer leur abjection, ils exposaient leur crétinisme.

Je reprends le dessin et le commentaire d'Hervérifie, parce que comme lui, j'aime bien le hamster doré (et je déteste Dupont-Aignan):

comparaison entre les tests sur le vaccin et les tests sur l'ivermectine, l'ivermectine étant préféré au vaccin par Nicolas Dupont-Aignan

🌴 Aloha 🥥
🧠 Je citerai ici Thomas C Durand, de la fabuleuse La Tronche en Biais, qui par sa prose mythique m’a inspiré cette infographie : 💬 « (…) Les mêmes personnes qui veulent se fier à un papier sur 18 hamsters sorti avant hier sont promptes à juger que les milliards d'injections et la stricte pharmacovigilance des 7 derniers mois sont insuffisantes pour recommander la vaccination. Leur manque de logique est visible depuis l'espace (…) »

🐹 Et puis ça m’a surtout vachement donné envie de dessiner un hamster, à défaut d’un mouton 🤗
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🧠 Ici, je ne parle même pas des multiples études « en vie réelle » (sur des centaines de milliers de personnes, dans de nombreux pays, vs contrôles) qui ont sans aucune ambiguïté démontré la redoutable efficacité et le rapport bénéfice/risque écrasant de ces vaccins, et notamment des deux vaccins à ARNm, contre :
✔︎ Les symptômes (comme l’étude de Pasteur)
✔︎ Les hospitalisations
✔︎ Les formes graves
✔︎ Les admissions en réa
✔︎ Les décès
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🧠 Pourquoi ne pas avoir parlé de cela?
❶ Parce que la première citation de M. Dupont-Aignan remonte au mois de décembre et concernait le vaccin Pfizer, alors qu’il n’avait à disposition « que » l’essai de phase 3 dont je parle ici.
❷ Parce que nos pauvres petits rongeurs sont à peine visibles ici, imaginez si j’avais dû les comparer à plusieurs centaines de milliers d’humains…
❸ Parce que mon logiciel de dessin vectoriel, chose incroyable, plante lamentablement et systématiquement quand je dépasse les 40 000 petits bonhommes verts… Alors en coller des centaines de millier, ou même des milliards… Bref, j’ai dû exporter un PNG aplati pour finaliser l’image.

⚠️ Le « raisonnement » de M. Dupont-Aignan (et Philippot, et Asselineau, et toute cette clique de charlots) fait donc planter un iPad 12.9’’ 😳
➜ C’est dire la magnitude de WTF qui anime ces gougnafiers.

Dernier samedi de printemps

Skiff à huit heures. Arnaud m'a corrigé un défaut tellement évident que je me souviens maintenant que j'avais acquis le mouvement peu avant le confinement (plus de "en" dans une phrase tu meurs). Il fait très beau et déjà chaud.

Puis Itteville. Belle maison. J'ai mangé la moitié de la côte de bœuf à moi toute seule, paraît-il.
(La tombe du père du maire de la ville a été graffitée à quelques jours du second tour des élections municipales. Dupont-Aignan et Tron, hommes politiques de l'Essonne, ont refusé de signer une déclaration condamnant cette action, Dupont-Aignan parce qu'il ne veut pas signer avec les quarante-deux autres signataires, Tron parce que la rédactrice de la déclaration a témoigné contre lui dans son procès pour harcèlement sexuel.)

Ayant besoin de repos mental, j'écris devant Hunger Game 4 (après avoir regardé les deux premiers hier tard dans la nuit). Souvent les gens n'aiment pas la fin, et pourtant, elle est bien vue. Le film aurait pu s'arrêter avant, mais c'est mieux ainsi.

Divers

Recherche sur les débaptisations. Ça augmente à partir de 2009, partout en Occident (Espagne, Italie, Argentine, Belgique, France, Pays-Bas, Angleterre,…)

Davantage de RER.
Le parking de Boissy, que je n'avais pas utilisé depuis quatre ou cinq ans, est défoncé comme j'ai rarement vu un parking défoncé: de vraies baignoires. Une carcasse de voiture calcinée, deux ou trois places au bitume fondu: mais que se passe-t-il ici?

Rédigé à l'intention des commissaires aux comptes dans le but d'un audit une typologie des anomalies rencontrées l'année dernière avec notre prestataire. Exercice fun.

Une somme importante (l'équivalent d'un salaire) est en cours de virement sur le compte joint. Qu'est-ce que c'est? Les impôts? Si oui, nous aurons beaucoup gagné au prélèvement à la source. On verra demain. (Quoi qu'il en soit, ça tombe à pic: ça rembourse les billets de train inutilisés en décembre.)

J'écris d'une oreille en assistant à une réunion de préparation aux municipales. (Hier, j'ai reçu une invitation aux vœux de «notre» député (NDA pour ceux qui l'ignorent) timbrée par l'Assemblée nationale… façon de soutenir le maire sortant sans débourser un centime — et de rappeler que voter pour un autre maire, c'est perdre le soutien de ce député.)

Retour à Melun

Comme le huit était complet, je suis allée ramer à Melun avec Guenaële pour la première fois depuis septembre. Ça m'a fait un bien fou au moral. Bien que n'ayant pas ramé de la semaine j'ai ramé les quinze kilomètres sans difficulté : les entraînements en huit ont été efficaces.


A. est à la maison pour fêter son anniversaire, mais mes parents et mes beaux-parents ne viendront pas demain: les «gilets jaunes» font comme une rumeur de guerre civile à la radio et sur Twitter.
Pour 10% de personnes en réelles difficultés financières, 90% sont des personnes qui ne veulent pas payer d'impôts, pas payer de taxes, en un mot surtout ne pas soutenir les 10% dont cela devait être le combat.
Manif de beaufs dans tous ce qu'elle a de méprisable et désolant: extrême-droite et extrême gauche, Mélenchon et Le Pen et Dupont-Aignan. (L'un des meneurs du mouvement, Franck Bulher, a rejoint NDA après avoir été exclu du FN pour racisme. Ça laisse rêveur.)


Le soir H et moi allons revoir Bohemian Rhapsody à Bercy avec les enfants. Coïncidence, je le découvre au générique de fin, c'est l'anniversaire de la mort de Freddie Mercury.
A. nous raconte les tribulations de Benjamin qui squatte chez elle quand il ne peut pas squatter chez Quentin, parce que par décision du juge, Quentin ne peut pas rester chez lui quand ses frères et sa sœur rendent visite à leur mère.
Cette histoire est louche. Je suis soulagée que ce soit Benjamin et non Quentin qui soit coloc chez A.

Législatives, fin

Il fait très beau le matin. Je gratte la mousse à la paille de fer sur la cabane.
J'ai essayé de joindre GC qui n'a pas répondu. Il s'est contenté plus tard de m'envoyer un mail en forme d'ultimatum. « Ce ne sont pas de bonnes manières. »
J'ai rangé deux piles de livres.
J'ai mis en favori Le Seigneur des Anneaux en jeu de rôle ou plus exactement le livre du Dungeon Master, le meneur de jeu, avec l'intention de lire l'ensemble. Je ne connais les jeux de rôle que par des amis et mes enfants, je n'ai jamais vu le film sur lequel s'appuie le montage photo, mais je connais très bien Le Seigneur des Anneaux, qui a sans doute joué dans mon enfance le rôle qu'a joué Harry Potter pour les générations actuelles (ou d'il y a dix ans, plutôt) — d'où sans doute ma facilité à entrer dans Harry Potter (attention, les deux n'ont rien à voir en termes de difficulté de lecture).

Assesseur suppléante (je suis vexée!) ce qui fait que je ne passe que l'après-midi en bureau. Le président est une présidente, et c'est la plus gaie et la plus décontractée parmi ceux que j'ai connus jusqu'ici.

Nicolas Dupont-Aignan est réélu. Les gens ont une très faible capacité à la colère, ils ont tout de même été traités «d'idiots utiles». (NDA avait confié au Parisien qu'il comptait sur les électeurs de Mélenchon pour être élu. No comment.)
Daphné a perdu, 41-59 je crois. Je suis navrée pour elle.

La victoire du camp Macron est moins importante que prévu, tant mieux. Mélenchon est toujours aussi fou, il me fait penser à un taureau furieux. L'abstention est très importante, les bulletins blancs aussi.

Premier tour des législatives

Daphné est en ballotage favorable, Dupont-Aignan en ballotage défavorable.
Abstention record, surtout des votants des extrêmes, Mélenchon et Le Pen. Le "barrage" à Macron, ce ne sera pas pour cette fois-ci. (C'est une impression désagréable, cette majorité si favorable qui se dessine. (Jamais contente.))
Blogué, gratté la cabane dans la perspective d'un lasurage. Passé du temps à retrouver une citation dans Tristes Tropiques. Je lis le début comme je lis le début de La recherche: impression de lire une histoire personnelle.

A. a très mal géré ses quatre ans d'études et se retrouve avec cinq rapports de stage à rédiger en un an.

Retour sur le dernier mois

Maintenant que le premier round est terminé — Macron a gagné — en attendant les législatives puis septembre — voici un condensé de mes décisions potentielles ce dernier mois. Les dates sont importantes.

De façon générale, il ne m'a jamais paru possible de voter que de LR à PS: Fillon, Macron, Hamon. Evidemment, après Penelope, sans compter bien sûr la poutinophilie de Fillon, il ne restait que Macron et Hamon.
Je n'ai pas la détestation affichée de certains pour la droite ou la gauche. Ça m'est un peu égal; au bout de toutes ces années nous savons que les gouvernements de gauche font ce que ne peut pas faire la droite (fermer les filatures et les acieries,…) et inversement les gouvernements de droite font ce que ne peut pas faire la gauche (supprimer le service militaire, etc).
Il me semble important de conserver un socle républicain à la France, c'est là toute ma conviction.

J'aurais voté Hamon — car le bilan de Hollande est pour moi positif — s'il n'avait pas été flagrant qu'il allait perdre (même si l'ampleur de sa chute n'était pas prévisible (en tout cas pas par moi)). J'ai voté "utile", mais sans état d'âme, Macron faisant partie des trois choix possibles.
Les autres choix n'étaient ni de mon âge ni de ma "condition": il me semble indécent de voter à l'extrême gauche quand on a mon niveau de vie, quand à l'extrême droite… ce n'est même pas pensable.

Avant le premier tour, quand tout était si indécis, voici ce que je pensais voter en fonction des duels potentiels:
- Le Pen - Fillon : Fillon
- Le Pen - Macron : Macron
- Le Pen - Hamon : Hamon
- Le Pen - Mélenchon : Mélenchon (et sans faire tous les salamalecs auxquels on a eu droit de la part de la gauche : non, juste parce que c'était normal)
- Fillon - Macron : Macron
- Fillon - Hamon : Hamon
- Fillon - Mélenchon : Mélenchon
- Macron - Hamon : Hamon
- Macron - Mélenchon : Macron
- Hamon - Mélenchon : Hamon

H. aurait voté Fillon en cas de duel Fillon-Mélenchon, parce qu'il pensait qu'il valait mieux un voleur que la France prenne quinze ans de retard tandis que je gardais un certain romantisme révolutionnaire.
La réaction de Mélenchon après le premier tour prouve que H. avait raison.


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Agenda
Assesseur de huit à vingt-deux heures. Dupont-Aignan est passé accompagné de sa fille de quinze - vingt ans. Je me demande dans quelle mesure elle n'était pas présente uniquement pour éviter qu'il se fasse prendre à parti, ce qui serait lamentable.

Il se fait tard, la nuit vient

Messe. Les pélerins d'Emmaüs (je l'ai traduit en cours, je corrige mentalement la version liturgique que j'entends (la version liturgique gomme les aspérités de l'original, elle est plus facile à entendre, à comprendre): les stades traduits en heures de marche, l'espace traduit en temps…).
Il n'y aura strictement aucune allusion à la situation actuelle, à l'entre-deux tours, mais au moment de l'envoi, le prêtre sud-américain conclura de façon très solemnelle par «je vous invite cette semaine à méditer cette parole de l'Evangile d'aujourd'hui: "reste avec nous Seigneur, car il se fait tard, la nuit vient"».


A trois heures je participe à la première manifestation de ma vie, devant la mairie, à Yerres. Dupont-Aignan, qui s'est allié à Marine Le Pen, a qualifié les Yerrois d'idiots utiles.



Samba

Voir Samba à Yerres me donne envie de me lever dans la salle pour gueuler: «Vous ne voulez pas de ces Noirs chez nous? Votez Dupont-Aignan!»

Mais je me retiens. Et puis ceux qui sont venus voir Samba sont probablement ceux qui ne votent pas Dupont Aignan…

L'histoire est gentille, Charlotte Gainsbourg terreuse à faire peur (à mon avis ça ne tient pas debout trois secondes, impossible qu'elle retrouve son poste dans une boîte où elle a fracassé un portable sur la tête d'un mec), il y a quelques bonnes répliques.

Mais si l'on ne s'attache ni à l'intrigue, ni aux côtés ripolinés du film (qu'ils sont propres et peu regardants, ces pauvres, prêts à perdre une paire de pompes ou un manteau (je lis Le Quinconce, absolument sordide dans sa description de la misère)), le côté documentaire est terrifiant, de la plonge aux travaux de BTP (pas étonnant que les travaux de carrelage ou de maçonnerie soient toujours mal faits!) en passant par les centres de tris de déchets (un côté Wall-e)… Le film montre bien l'hypocrisie du système, entre les employeurs qui trouvent là une main d'œuvre corvéable à la journée, sans contrat, et l'administration qui délivre des OQTF (obligation de quitter le territoire français) en ouvrant le portail du centre de rétention…

Se comprendre à travers la barrière du langage

Je décris notre maire à Lisa. Comme je le fais en allemand, je trouve des exemples représentatifs, c'est plus facile pour dépeindre l'homme : «il veut retourner au franc.»

Il a également promis de doubler le nombre de caméras dans la ville. Commentaire sobre de H. :
— S'il le fait, nous aurons plus de caméras que la ville de Lyon.

Je crois que Lisa a compris.

Il existe un terme pour "milieu défavorisé": bildungfern. Loin de tout appui pédagogique?

Tout est perdu, fors l'honneur

Maire réélu au premier tour avec 77% (mieux que Balkany), sans doute un siège pour "notre" tête de liste.

Je vous donne une idée de l'ambiance dans le bureau de vote (où toutes les règles ont été scrupuleusement respectées: le résultat n'a rien de frauduleux, il correspond réellement à ce que veulent les habitants): conversation entre l'un des assesseurs titulaires (l'autre c'était moi) et la présidente du bureau :
— Il va y avoir de l'abstention, c'est sûr. Un ami (un très bon ami, c'était mon témoin à mon mariage) m'a dit qu'il ne voterait pas parce qu'il n'y avait pas de liste FN.

(Plus tard, cet homme m'a accusée de froideur: il n'y avait aucune discussion possible avec moi (remarquant Les Fables de La Fontaine à portée de ma main, il m'a dit tout à trac (tellement à trac que je n'ai pas compris tout de suite qu'il me parlait): «moi ce que je préfère, c'est "Le Laboureur et ses enfants"». Je lui ai lancé un regard vide et étonné: euh… oui, pourquoi pas, je suis censée répondre quelque chose à ça? (pensant que je n'avais pas de fable préférée, que ma préférée était celle que je lisais pour la première fois).
Mais de quoi voulait-il que l'on parle, franchement? (En revanche, je peux vous écrire les grandes lignes de sa vie, il nous a raconté ses études, ses enfants, ses lectures (que de la littérature contemporaine, Rouaud,…, mais c'est bien, la lecture, ça détend), son (absence de) régime (mais il a de la chance il ne grossit pas) et sa détestation du sport.))


Toutes les villes alentour semblent connaître le même sort, une droitisation inquiétante (quand on n'est pas d'accord: sinon, une merveilleuse unanimité, bien entendu).


J'ai eu très froid et je n'arrive pas à me réchauffer.

Agenda

Début de journée par une distribution de tracts (il y a peu d'occasions où l'on se sente aussi exposé au regard que lorsqu'on tracte). Je donne un coup de main par amitié, mais aussi parce que quelque chose m'échappe: qu'est-ce qui peu bien pousser notre maire, le bien connu Dupont-Aignan, à vouloir installer un centre Leclerc à la gare de Yerres, alors que pendant toutes ces années il a travaillé à transformer la ville en Neuilly de l'est? Soudain, il veut ce centre commercial, qui outre des problèmes de délinquance (maires, écoutez: ne jamais mettre un centre commercial trop près d'une gare, c'est statistiquement prouvé) et de circulation, va tuer tous les commerces du centre (les commerces non alimentaires ont déjà du mal à survivre à Yerres qui possèdent une dimension de ville dortoir non négligeable)?
Pourquoi diable fait-il cela? Qu'est-ce que cela cache? Est-il en train de se dire "après moi le déluge" en songeant au futur non-cumul de mandat, quand il restera député et abandonnera son siège de maire? (je songe à la fin d'Après la guerre des chocolats, mais comme personne ne connaît, mon allusion va tomber à plat).
Je serai (sans s) désolée de voir toutes les boutiques du centre devenir des agences immobilières et des cabinets d'assurance.

Journée à régler des problèmes d'intendance au dernier moment, à me dire (une fois de plus) «Mais pourquoi tu ne t'y es pas mis plus tôt?» (réponse: parce que j'avais peur de ne pas y arriver (évidemment, ça devient beaucoup plus facile en attendant que l'échéance soit à peine tenable)) et à constater avec toujours le même étonnement et la même gratitude qu'il y a des gens prêts à me trouver des solutions (c'est leur métier? oui, et alors? il y a des gens qui font très mal leur métier tout en étant mal aimables).

Le soir Oulipo. J'arrive très en retard à cause d'un appel de la CAC au moment où je partais (eh zut, je vais devoir revoir le rapport de contrôle interne) et le vigile refuse de me laisser entrer. «C'était pas mal» (rires), paraît-il.

Retour à notre pizzeria qui n'est plus une pizzeria. (J'étais absente la dernière fois, mais il paraît que le restaurant à côté du MK2 est catastrophique). Défaut: la musique. Pour le reste, c'est correct, mais je regrette l'ancien patron. Je pense à Baudelaire: «la forme d'une ville…»

(Et surtout, pas d'accent à Perec !)
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